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52 – Réussir ses études supérieures (mon expérience en droit)

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Coucou tout le monde, je vous retrouve aujourd’hui après des mois d’absence. J’ai décidé de vous écrire un article concernant les études supérieures, car vous êtes nombreux (surtout des étudiants de première année) à me demander des conseils, notamment sur la manière de travailler.

Je suis actuellement en M1 de droit pénal et sciences criminelles. J’ai donc eu ma licence de droit en juin 2018. Alors je profite de vous écrire ce sujet maintenant (on ne sait jamais si je n’ai pas mon master…)

A noter que je n’ai jamais eu de facilités au niveau scolaire. J’ai même obtenu mon bac ES avec 10,2… Pourtant je suis arrivée à l’université (après que beaucoup de profs m’aient dit de ne pas y aller, car « je n’y arriverai jamais »), et j’ai eu mon premier semestre avec 14,2. Par ailleurs, j’ai toujours eu toutes mes années avec mention.

J’ai développé plusieurs techniques de travail, aucune n’est magique, à vous de trouver la votre.

  • En première année :

Je faisais des fiches bristol pour chacun de mes cours. Cela m’aidait énormément, je mettais de la couleur, des flèches, des résumés… Petit hic : pour un cours magistral de 3h, je mettais 3h à le ficher… Mais cela m’aidait vraiment à faire un effort de synthèse et de compréhension. Par ailleurs, je passais mon temps à travailler, dès le matin, en rentrant des cours, le soir… Je préparais avec rigueur tous mes travaux dirigés, je les rendais même volontairement pour pouvoir être corrigée. Le soir, je relisais quelques fiches.

Dès le début du semestre, j’ai commencé à faire des plannings de révisions/devoirs pour la semaine. Chaque dimanche, je faisais le planning de la semaine à venir. Cela m’aidait vraiment à être organisée, et à ne pas prendre de retard.

Autre point important : je participais déjà beaucoup à l’oral, et oui si il y a moyen d’avoir +0,5, ou +1 point sur la moyenne finale, pourquoi passer à côté !

Je ne suis pratiquement pas sortie de l’année, après je ne dis pas de vous priver de tout, mais à ce moment, personnellement je voulais être « à fond » sur mes études.

  • En deuxième année : 

Même chose qu’en première, néanmoins au second semestre j’ai commencé à faire mes fiches sur l’ordinateur, c’était beaucoup plus rapide ! Mais je pense que pour passer aux fiches numériques, il faut avoir eu l’habitude de les faire à la main. Pensez également à travailler en groupe. Par exemple, mes copines avaient plus de mal en droit pénal, alors je les aidais, on prenait une salle à la BU et je leur faisais un « cours ». Ca les aidait, et ça m’aidait moi, à mieux comprendre, ou m’apercevoir de mes lacunes par leurs questions. Sur d’autres matières, c’est elles qui m’aidaient. C’est important de s’entourer de personnes qui travaillent réellement.

70% d’échec en première année, 50% en deuxième année, 40% en troisième année, et pourtant j’ai toujours les mêmes amis !

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  • En troisième année :

Premier semestre, fiches par ordinateur. Et puis… Début février, début du second semestre, mon père est allé à l’hôpital comme vous le savez sans doute. Il est resté 41 jours dans le coma où je lui rendais visite de 13 à 21h. J’ai clairement adapté mon travail scolaire à ce rythme de « vie ». Le matin j’allais en cours, ensuite j’allais directement à l’hôpital qui était à une heure de Reims, et le soir je rentrais à Reims. Je n’ai plus eu le temps de faire des fiches. Je révisais directement sur mon ordinateur en relisant le cours. Même si je n’allais plus à mes TD de l’après-midi, je les préparais chaque semaine et je les envoyais par mail aux profs. Pour vous dire, j’ai rencontré ma prof de droit administratif à la 8ème séance de TD… Pour faire le test de connaissances, où j’ai eu 18/20.

Je ne suis pas en train de vous dire qu’il faut simplement relire son cours sur son ordinateur. Mais, à force de travailler on en prend l’habitude, on acquiert de la méthode. Selon moi, il est important de donner énormément de sa personne la première année, et de ne pas lâcher ensuite. Cela devient une habitude.

A ce dernier semestre de licence, j’ai eu de très bonnes notes, malgré tout ce que j’ai vécu.  Je pense que cela est dû à une immense volonté de réussir, et le fait que je fais passer mes études avant tout dans ma vie. Si je suis en train de réviser pour un partiel, et que l’on me demande si je veux aller boire un verre en ville, je dis non… Je n’ai pas de télé, et je n’allume pas Netflix lorsque je dois réviser. Malgré tout, la semaine de révisions de ce dernier semestre de licence, je suis partie avec mon copain en Tunisie. Je révisais 2-3h le matin, j’avais travaillé certes moins, mais tout le long du semestre et j’avais aussi besoin de repos mental après la perte de mon papa. Je vais également régulièrement à la salle (4 à 6 fois/semaine), cela me prend environ 1h30 en fin de journée, mais cela est bénéfique (et puis pour mes concours, il faut un niveau physique aussi, alors c’est comme si je révisais haha!). Même pendant mes partiels je me suis toujours entrainée, à l’exception de ce premier semestre de master, où j’avais clairement trop de retard, alors je faisais très peu de sport. Encore une fois, les études en priorité.

50943425_1991737380880712_6751847344188162048_nActuellement, en master, je ne fais plus de fiches. Mais j’écris mon cours de façon claire, en soulignant les choses importantes, en mettant de la couleur… Je l’imprime, et je le révise régulièrement. Par ailleurs, je lis pas mal de livres (j’ai arrêté Musso, Levy etc, pour des choses plus classiques, et utiles à la culture (nous avions un cours de culture générale), ou des livres juridiques, je me suis dit autant profiter du fait que j’aime lire pour apprendre des choses). Je passe également du temps à l’armée, où le peu de temps libre que l’on a, je l’exploite pour réviser, et pour le reste, cela me permet de faire une « pause » dans mes cours.

 

Alors oui vous pouvez sortir, faire des soirées etc, cela vous libèrera sans doute l’esprit… Moi je préfère avoir cet effet, en allant à la salle, en courant des semi-marathons, en voyageant… C’est mon choix 🙂

Concernant la Bu, elle n’est pas obligatoire… Personnellement j’y vais quand je sais que chez moi je n’arriverai pas à travailler par exemple si je suis trop fatiguée. Mais parfois je préfère réviser au fond de mon lit, ou travailler sur mon bureau.

J’ai conservé mes plannings, ou du moins des listes de choses à faire. Ce qui me permet de ne rien oublier !

Voilà tout, j’espère avoir pu répondre à vos questions, et j’espère que vous pourrez en tirer une conclusion. Travaillez, donnez vous, tout le monde n’a pas la chance d’avoir des facilités (si c’est le cas, tant mieux pour vous!!!). Je ne prétends pas être un exemple, je voulais simplement vous partager mon parcours. Je ne demande à personne de le suivre.

Charlotte.

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